Etape 5 - Marrakech - La médina et la Koubba Almoravide
Mardi 12 juillet 2016. A la sortie de la médersa Ben Youssef, mon coeur balance entre poursuivre la visite de la médina et filer directement voir la Koubba Almoravide***. J'opte finalement pour la première option, la main un peu forcée par un imam de la mosquée qui veut absolument me faire visiter la criée berbère et le Souk Zrabia. C'est ici que l'on peut acheter à bon prix cuirs, caftans ou tapis deux à trois fois moins cher que dans les boutique du souk... Mauvaise pioche. Le chemin vers la criée est interminable. Je décide donc de faire demi-tour... et me perds dans le dédale des rues. Un gamin se propose de me venir en aide... Re-mauvaise pioche ! Le gamin me fait marcher un gros quart d'heure en ma faisant tourner en rond, me ramène au même point où j'étais perdu et me réclame 10 euros. "Non, mais tu m'as tu mon petit Mohammed ? Est-ce qu'il y a écrit pigeon sur mon front ?" Le gamin râle, mais à l'évocation de la brigade touristique finit par détaler pour de bon. Ok, on se concentre, et finalement je finis par retrouver mon chemin... Ouf !
Après cette petite aventure, direction la Koubba Almoravide***. Et nouvelle mauvaise pioche. Le monument est fermé pour cause de je ne sais pas quoi. On ne peut admirer le site que depuis l'extérieur.

C'est tout de même suffisant pour admirer cette ancienne mosquée primitive édifiée au XIIe siècle par le sultan almoravide. Tant pis pour sa coupole qui est considérée comme l'un des sommets de l'art musulman.
Bon, pas question de me jeter dans l'antre des souks de la ville avant de me poser un peu pour manger et me rafraîchir. Je trouve un petit restaurant tranquille qui domine toute l'ancienne ville. De là, je peux admirer sans contrainte le charme inoui de la médina***. Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, elle abrite quelque 300.000 habitants et compte pas loin de 28.000 maisons. C'est ici que bat le coeur de Marrakech avec ses ruelles étroites et ombragées, ses petites fontaines, ses places, ses souks, ses jardins, ses anciens foundouks qui accueillaient les caravaniers de passage.



|